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Viaje en Centro America

Derniers commentaires
27 janvier 2006

"Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux".Marcel Proust

Conseil de navigation : Pour aller sur les liens (colone de gauche) ou les albums photos (colone de droite), c'est mieux de faire un clic droit et d'ouvrir dans une nouvelle fenêtre. Sinon, pour revenir en arrière, c'est le bazar...

couverture

Quatres mois en Amérique Centrale. Toute seule. Quatre mois pour se retrouver, se ressourcer, chercher ses limites, apprendre, rire, grandir...

Point de départ, Cuba, la musique, la danse, les mojitos, le tabac et le café, les rues de la Havane...

Direction le Mexique et le Guatemala, la culture maya, les plages de rêves du Pacifique et des Caraïbes, les villes coloniales, les traditions, le mescal, les collines de cactus, la fièvre de Mexico, etc...

Pour la suite, les projets auront changé tous les 15 jours. Finalement, je vous emmène jusqu'au Costa Rica. Ensemble, on a traversé le Honduras, le Nicaragua et le Costa Rica.

Merci à tous de m'avoir suivie. Je sais que vous avez été nombreux à rêver du bureau! J'espère que je saurai vous donner envie de visiter ce petit bout de terre aux 1000 couleurs, ce coin éblouissant dont je suis tombée littéralement amoureuse !

Vamonos !!

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20 janvier 2006

Playa Samara

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Hum... playa Samara... Que de calme pour ces derniers jours.
Pas d'anectdotes particulieres sur cette etape, juste du relax, du beau temps, de la bronzette, des vagues et du rhum.

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En bref, paradis des derniers jours. Car et oui, les meilleures choses ont une fin, et il est deja temps de rentrer.

J'ai quitte Sam et Samara ce matin le coeur gros, en direction de l'inhospitaliere San Jose d'ou je prendrai mon avion demain.

Petite histoire rigolote quand meme, lors d'une escale, j'ai eu une surprise aux toilettes. Je saisis le rouleau de PQ, genre de situation ou on ne s'attend a rien d'autre que de saisir un rouleau de PQ, et je sens sous mon doigt un truc mou et froid. Reflexe, je lance le rouleau en l'air, et atteri sur mon sac a main un crapeau tout peinard, qui etait venu se mettre au frais a l'interieur du rouleau !
Non, rien d'autre de bien palpitant pour cette journee la. Je vais attendre peiniblement a l'hotel que les heures passent et me ramenent chez moi...

LE BILAN...

Il est l'heure de refaire mon voyage en arriere dans ma tete, ce que je vais continuer a faire tres longtemps. 4 mois qui sont passes si vite... 4 mois de rencontres avec les autres et avec moi meme, de depaysement, de coups de coeur.

Une grande envie de retourner a Cuba tres vite, pour la chaleur des cubains, pour la musique, pour prendre le temps. Cuba qui m'a seduite et m'a laissee m'impregner de son essence en tout juste 10 jours.
Plus encore, envie de faire quelque chose au Mexique. A plus long terme. Je suis tombee litteralement amoureuse du Chiapas, du marche de San Cristobal, de l'eglise de San Juan de Chamula...
Envie aussi de continuer a parler l'espagnol. La semaine derniere, pour la premiere fois, j'ai reve dans une langue etrangere !

Apres ces 4 mois en solo, je me sens d'attaque pour faire plein de choses que je n'aurais pas faites toute seule avant. J'ai appris qu'etre seule me reussi tres bien, et je compte bien garder de retour a Nice le dynamisme qui m'a poussee ici d'experience en experience.

ET LES MERCI...

Il est temps aussi de remercier tous ceux qui ont participe a faire de ce voyage ce qu'il a ete. Maman pour son soutien, Greg qui m'a donne tant envie de partir dans cette direction la.
Estelle et Sophie, Oded et Dror, Caro, Louis, Carlo pour tous les chouettes moments qu'on a passes ensemble, et pour s'etre s'y bien occuppe de moi. Pascale, quel plaisir d'avoir fait un bout de route avec toi, Peio et Nicolas, Jesus.
El senor et la senora Zumido pour m'avoir ouvert leur porte et m'avoir soignee comme leurs enfants, Natalia qui est toujours aussi chouette, et avec qui j'ai vraiment eu du bon temps, et Juan Carlos dont j'ai ete ravie de faire la connaissance, Fernando.
Pao, Annie, Minerva qui m'a appris mes bases d'espagnol. Alain, c'est pas que tu sois drole, mais quand meme, je me suis bien marree !
Raphael pour sa gentillesse et sa compagnie toujours agreable, et pour continuer a me faire voyager (www.raphamerica.canalblog.com)
Pauline, pour toutes ses idees, son entrain, sa joie de vivire, ses envies, et pour son accueil parfait, Juan Carlos. Odile, Philippe, Marie et Julia, Vadim, Maud, qui m'ont fait une place dans leur escapade sur le Rio Dulce.
Lainie et Pascal, qui nous ont recus comme des rois, ont rempli nos petites bouches affamees de nectars sans noms, et m'ont offert de prendre les pinceaux un moment au cours de mon voyage. Roy et Gordo, qui les premiers m'ont accueillie chaleureusement a Roatan, et m'ont permis d'en voir autre chose que le tourisme de masse. Miguel, Fernando et Edgar. Magid, Axel et Sophie.
Florence. Gaston, qui m'a envoye une photo d'une tres belle reproduction d'un couche de soleil de San Juan del Sur, de son pinceau, dont je vous poste une image des que j'aurais reussi a la passer au bon format (au secours Gaston, vous n'en auriez pas une en JPG svp?)
Sam, qui m'a accompagnee si agreablement vers le bout du voyage.

Et puis bien sur, vous tous qui m'avez suivie et encouragee tout au long de ces 4 mois.

Je vous aouhaite a tous de vivre une experience du genre. C'est l'heure du point final, mais promis, on recommence bientot !

Marion

15 janvier 2006

Playa Tamarindo

Je me suis finalement decidee pour la cote pacifique, pour eviter les pluies probables cote caraibes a cette periode, et les grosses vagues attendues par les surfeurs (puis ca m'evitera les ambiances surfeurs aussi...).

Avant le depart, soiree a Tabacon, sources chaudes encore mieux que celles de Baldi, avec Sam et Tim. Au lieu d'eaux detournees dans des piscines moches, on se baigne ici dans une riviere. Cadre de reve. Pura vida comme ils disent ici...

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Me voila donc partie avec Sam, mon copain americain, pour retablir la paix entre les peuples sur la plage. Direction playa Tamarindo.
La ville est sans surprises : moche et pleine d'hotels, et chere aussi. Par contre, la plage est un regal. Vraiment jolie. J'ai eu aujourd'hui, et un chouette arc en ciel, et un chouette coucher de soleil, hehe Raph...

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Emploi du temps : Sam joue toute la journee dans les vagues, attrappe des crabes de toutes les couleurs et des iguanes (ouai, meme des grosses). Moi, je joue a la fille panee en alternant baignade et roulades dans le sable. Le but, allourdir au maximum les cheveux par le poids du sable.
Sam est ne dans un bateau, et j'ai un peu l'impression de voyager avec Tom Sauyer (c'est bien comme ca que ca s'ecrit ?)

Je vous remets un petit coup de coucher de soleil...

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Comme le beau temps n'est pas toujours a rendez-vous, je retrouve avec plaisir les joies de la sieste et du farniente. Le mot d'ordre de ma derniere semaine : relax. De toutes facons, au Costa Rica, je suis definitivement plus en vacances qu'en voyage. Alors pas de stress...

pict0046Dans cet esprit, hier soir, on a fait peter un resto francais a coup de langoustes et petits cocktails dans les cocotiers - voila, pura vida... :-) - avant d'aller voir la ponte des tortues dans le parc national las Baulas.
Les baulas sont les tortues marines les plus grosses au monde.

La veille, on a loupe le depart du tour (qu'on avait paye a l'avance bien sur) en s'endormant minablement a 21h apres une journee passee dans les vagues. Ce soir la, on est a l'heure.
La tortue se fait attendre, et on sieste dans le sable en attendant un mouvement. Ca caille un peu, et il commence a pleuvoir, quand a 2 heures du matin, on nous signale qu'une tortue est arrivee et prepare son trou.
En chemin, nous croisons un bebe isole qui a du mal a rejoindre l'eau. Il a une pate cassee. Mais ici, les regles ne sont pas les memes qu'au Nicaragua : on ne touche pas, on n'aide pas la nature. Ca me fend un peu le coeur, mais le petit va mourir qu'il rejoigne l'eau ou pas.
La ponte de la tortue est un grand moment. La carapace de la bete fait 1m43. Rajoutez la tete, et elle fait la meme taille que moi. Avec ses pates arrieres, elle creuse un trou d'environ 50cm dans lequel elle va deposer ses oeufs. La tortue est dans un etat de transe, et ne fait pas du tout attention a nous. Nous restons quand meme tous en demi cercle derriere elle pour ne pas la deranger.
La belle a pondu 80 oeufs tout mous pour absorber les chocs. Certains oeufs, les vides, sont minuscules. Les oeufs resteront enfouis environ 60 jours avant l'eclosion.

Reveil difficile ce matin apres s'etre couches a 4h30 du matin. On a pris la route pour playa Samara, au sud de la penisule de Nicoya. Suivant les conseils d'expatries, on a choisi le stop, tres courant et pas dangeureux au Costa Rica. Les routes sont tellement mauvaises que les bus mettent un temps fou a circuler. Du coup, les touristes prennent toujours des minibus prives hors de prix (40$ pour le trajet qu'on a fait aujourd'hui).
Tout s'est super bien enchaine, et en un peu plus de 4 heures de papotage tanto en espagnol, tanto en anglais, nous sommes arrives a bon port.

Je vous raconte donc bientot la derniere etape, avant le retour samedi. Que ceux qui sont partant pour une petite escapade dans le vieux Nice me fassent signe, je vais peter la forme avec mes 7 heures de decalage horaires.
A tres vite, gros bisous a tous !

12 janvier 2006

La Fortuna, volcan Arenal

La premiere nuit a la Fortuna a été un peu agitée. Merci a Rachel, américaine dormant dans le même hotel que nous, qui a débarqué fin bourrée a 5 heures du matin pour bloquer sa clé dans la porte d'entrée. La morue a tambouriné a ma fenêtre, me disant avec son accent nul des trucs du genre "la llave, la llave, lo siento" ("je suis désolée"). Je ne voyais pas bien ce que je pouvais faire pour elle de l'interieur puisque sa clé a elle était toujours dans la serrure... Elle ne savait même pas ou était la réception de l'hotel ("A bon, elle est ouverte ?" "Ben non balourde, mais si tu reveillais les propriétaires qui pourraient peut etre t'aider plutot que les clients qui ne peuvent rien faire, non ?")
Quand elle a fini par rentrer en titubant, elle a ensuite fait encore plein de bruit de serrures depuis sa chambre. Je la soupsonne d'avoir essayé dans la serrure de sa chambre la clé de la porte d'entrée... Tu bois trop Sue Elen... Moi j'ai pété les plombs, et je suis allée me défouler sur sa porte a grands coups.

La pluie s'est enfin arrêtée un moment de tomber sur la Fortuna. La ville est tres moche : hotels, supermarches, agences de voyage. Mais les allentours offrent plein d'activités.

La premiere pour moi : la canopée. C'est un ensemble de tyrolienne, sur des cables de 400 a 800m. Ca, c'est vraiment le top. J'ai eu la véritable impression de voler. Dessous, le carde est merveilleux. Les cables surplombent la foret.
Curieusement, j'avais tellement envie de voler que j'ai été la plus téméraire du groupe. Je n'ai pas eu peur une seule seconde, alors qu'en général j'ai plutot le vertige. Pourtant, on m'avait dit que ca faisait monter l'adrenaline, et ca devait faire peur, une femme a abandonnee, et deux autres n'ont meme pas voulu commencer.
Bon, toujours est-il que moi j'ai adoré, et que ca m'a donné sacrément envie d'essayer le delta, ou le parapente, ou le saut en parachute, mais je veux voler encore !

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Le lendemain, je suis allée aux sources chaudes de Baldi. La, ils ont en fait canalisé les eaux thermales naturelles dans des piscines. Le bain est un bonheur, d'autant plus qu'au dessus, si on fait un effort pour ne pas voir l'hotel en construction, on voit le volcan. On passe du jaccuzi brulant (vraiment brulant...) aux eaux bien froides.

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En bas, une piscine est organisée autour d'un bar. La, on peut fumer sa cigarette et siroter un biere en petassant dans l'eau. Le luxe quoi...
Par contre, question bon gout... Ils ont carrelé ca en mosaïque, et les carreaux en damiers bleux et jaune, par endroit, ca fait vraiment cafet americaine...

Ces deux activités activités sympa m'auraient presque réconcilliée avec le Costa Rica, que je boude pour avoir vendu sa culture et son identité au touriste américain.

De retour a la Fortuna, je pars directement en minibus pour tenter de voir des coulées de lave du volcan Arenal. J'ai deja fait la meme excursion la veille, mais je n'ai rien vu a cause des nuages (et oui, ici aussi, c'est toujours nuageux...). Les américains, la aussi, m'avaient bien gonflée (au secours, je deviens vraiment raciste). Ils ne sont pas en voyage, mais en vacances. Ils ne savent pas regarder ce qui est joli si on ne leur met pas le nez dessus. Et si le volcan ne se montre pas, il ne savent pas l'écouter (parce qu'il gronde aussi) ou lever les yeux a la lune (par la, c'etait vachement joli, avec des nuages qui vont super vite et qui font des decors de scenes de loup-garroux). Au lieu de ca, ils font des blagues avec leur accent vulgaire, ricanent betement, et s'indignent quand auelqu'un leur demandent de se taire pour entendre le volcan.
C soir la, je m'endors dans le bus en moins de 5 minutes. Un sacré coup de barre ! Je n'arrive a émerger que quand j'entends un "oh!" ou "yeah!". Les nuages laissent par moments apparaitre la lave qui jailli d'un flan du volcan. Si les gens veulent bien se taire un peu, on entend ensuite le bruit des pierres qui roulent en retombant.
C'est assez impressionant, et je regrette d'avoir les yeux qui se ferment comme ca malgré moi.

De retour a l'hotel, je n'ai meme pas faim (tiens, curieux...) et je vais me coucher apres avoir aprtagé un verre de vin avec Sam (c'est vrai que je ne vous présente plus grand monde...). Et la, je comprends... La nausée, le ventre qui fait des bruits de siphon, la tête qui tourne. Il m'aura fallu attendre quelques heures quand même pour descendre en catastrophe de mon lit superposé de dortoir. J'ai fini la nuit dans le sofa du salon, entre duvet bien chaud, bouteille d'eau et bassine a portée de main.
Le lendemain, même combat. Je n'ai eu le courage de me lever que vers 19h pour ramper au supermarché chercher de quoi me nourir un minimum. Je regrette que les gens puissent te voir malade toute la journée sans venir te proposer un peu de leur repas, ou te demander si tu as besoin de quelque chose. Parceque oui, j'aurais bien eu besoin d'une bouteille d'eau, d'un coca ou d'un fruit. Une pensée encore pour Carlo qui s'est si bien occupé de moi a San Cristobal.

Aujourd'hui ca va mieux, meme si ce n'est pas encore la grande patate. Ce matin, j'ai quand même été faire un tour a la catarata, une chouette cascade.

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J'ai du mal a me décider sur la suite du parcours, je vous raconte ca vite.

9 janvier 2006

Un temps pourri...

Ca fait trois jours qu´il pleut comme vache qui pisse sur le Costa Rica, et que le vent souffle si fort que je crains qu´il ne decroche le toit.

J´ai donc été pivée de la canopée et du tour de nuit dans le Bosque de los niños que je voulais faire hier. A la place, je suis allée visiter un élevage d´insects completement flippant, avec des betes enormes qui ressemblent plus a des robots qu´a des scarabées, des araignées monumentales (dont l´araignée des babaniers, si la traduction est juste, qui est la plus agressive au monde), et plein d´autres trucs qui calment les envies d´evasion dans la foret. Je nírai pas voir l´élevage de serpents...

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Le mauvais temps m´a quand meme offert un chouette arc en ciel (ca change un peu des couchers de soleil, hein Raphael ;-) )

Je suis arrivée aujourd´hui a La Fortuna pour venir voir le volcan Arenal, mais il est lui aussi couvert de nuages. Heureusement qu´il fait un peu moins froid, et que je suis en bonne compagnie. J´ai rencontré Elena, une colombienne d´une cinquantaine d´années super sympa, en prenant le bus ce matin. On va faire en sorte de ne pas s´ennuyer trop.

Vous voyez, pas la pein de faire la tronche, nous aussi on prend la flotte... :-)

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7 janvier 2006

Parque Santa Elena

Le parc de Santa Elena m'a offert une chouette visite. On m'a conseille celui la plutot que celui de Monteverde, similaire et beaucoup plus visite.
Me voila donc partie avec le bus de, et oui, 6h30 du matin. Il fait un froid de canard ici, et la foret dans laquelle je m'engage s'appelle "la foret nuageuse", chic !

Arrivee sur le site, je suis accueillie par Charlie, un pecari domestique. Le pecari est surement une des bestioles les moins gracieuses. Pas pret pour le bal des debutantes, Charlie... Mais le pire, c'est l'odeur. Les males degagent des feromones. Et pour marquer son territoire, il le marque. Cet bete pue tellement que son odeur refuse de la suivre : elle la precede !

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Je me laisse convaincre pour partir avec un guide pour tour en francais. Grosse erreur, rapidement, je l'aide a traduire. Le temps est mauvais, et equipee de grandes bottes en caoutchou et poncho en plastique, j'ai beau chercher, je ne vois pas d'animaux. Personne n'aura rien vu ce jour la, ca arrive. On a entendu un quetzal, cet oiseau des rois mayas qui se cache toujours bien.
Par contre, la vegetation est une merveille. Pour en parler, il n'y a que les images.

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Le soir, j'ai visite un "ranario", élevage de grenouilles. Le Costa Rica abrite 180 espèces de grenouilles, dont 8 sont dangereuses et plusieurs, minuscules. La région de Monteverde a la reputation d'etre le paradis des grenouilles. Mais depuis quelques années,20 des 50 especes d'amphibiens qui vivaient dans cette région de 30km2 ont disparus. Les chercheurs pensent que ce serait lié avec le réchauffement planétaire. Je n'ose pas imaginer le froid qu'il devait y faire avant...

Monteverde est une région montagneuse, enveloppée de brume et de nuages en formation (il bruine en permanence). Mais a cause des temperatures plus chaudes, les nuages se forment maintenant a une altitude plus élevée. Résultat : la région est beaucoup moins hunide aujourd'hui. Du coup, les amphibiens sont infectés par un champignon microscopique qui attaque la peau des grenouilles, des crapauds et des salamandres.

Au ranariol y a ici 26 especes differentes.
Ma preference va a la "grenouille blue jeans". Toute petite, elle est rouge avec les pattes arrieres bleues ou noires. Trop mignone. Je n'ai pas embete les petites betes avec mon flash, mais je vous ai quand meme trouve cette photo la.

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Coup de gueulle : j'ai fait la visite guidee avec une gamine tica de 15 ans, et un gringo d'environ 50 ans, qui l'a emmenee en week-end. Je n'ai pas pu empecher de mettre mon grin de sel, et de demander au mec devant tout le monde si il avait des enfants. Il en a, ils ont plus de 20 ans ! La gamine avait l'air de la plus grande naivete, ces parents l'ont laissee partir comme ca avec un homme qu'ils ne connaissaient pas. Elle se sent tranquille parce que le bonhomme a demande une chambre avec lits jumeaux. Mais comment ca peut etre possible ???
Devant le mec, j'ai dit a la petite de se mefier des hommes et des intentions de celui la en particulier, et je lui ai donne le nom de mon hotel et mon numero de chambre. Mais evidemment, je ne l'ai pas revue...

Ce matin, je devais partir pour une canopee, une ensemble de tyroliennes dans le parc national de Santa Elena. Mais le vent souffle, et il pleut comme vache qui pisse. Ca devrait durer quelques jours, et on dirait que ca touche la quasi totalite du pays... J'espere que tout ca va se degager rapidement, histoire de profiter a fond de mes deux dernieres semaines de voyage.

6 janvier 2006

Arrivee galere au Costa Rica

Et oui, ca continue avec les transports... Apres plus de 3 mois ou tout s'est enchaine impec.

Le passage de la frontiere entre le Nicaragua et le Costa Rica n'en finissait plus. Pourtant, je suis passee par une compagnie qui gere toutes les fomalites de douanes.
La frontiere m'a plue, comme toutes les frontieres. Un doux brouha de gens qui se croisent, des changeurs tous les 10 metres, des vendeurs de bouffe, d'artisanat, de trucs non identifies en plastique, etc....
Apres envioron 1h30 passees a la frontiere cote Nicaragua, je verifie comme d'habitude mon passeport, et constate qu'il n'a pas ete tampone pour la sortie. Ce qui signifie que je serai passee au Costa Rica en clandestine, et que j'aurai ecope d'une belle amande. Bon, il valait mieux s'en rendre compte tout de suite.

Cote Costa Rica, on fait une queue qui n'en finit pas pour recevoir le fameux tampon. Quand j'ai cru remonter dans le bus pour me taper peinarde mon odieu poulet frit, il a fallu redescendre pour un soit disant controle des bagages. Apres avoir vide la soute, et une bonne heure a attendre en plein cagnard, un type est venu faire semblant d'ouvrir un sac sur 4. Tout ca pour ca.
On reprend la route et je me fais degager de mon cote fenetre ou j'etais toute seule, pour laisser la place a un couple. Comment refuser ? N'empeche que ca fait chier quand il reste 8 heures de route.

Arrivee du cote de San Jose, bouchons interminables. J'ai faim. Je vous ai deja dit combien ca me mettait de mauvaise humeur. Quand on arrive enfin, je me rends compte que mon poulet frit m'a coute a peu de choses pres ce qui me restait d'argent... Je negocie avec un taxi de passer par un distributeur avant de rejoindre l'hotel ou j'ai rendez-vous avec Florence, qui aimablement m'a rapporte un medicament de France.
Un autre garcon monte dans le pic-up. Nos sac sont jetes a l'arriere, et je n'aime pas trop ca de nuit a San Jose... Aucune plaque de taxi... On doit d'abord deposer Rory, de son nom, a son auberge de jeunesse. Juste avant, dans le bus, je lisais que les taxis non officiels etaient nombreux, et que les femmes seules notament devaient s'en mefier. Je demande alors a voir la licence du chauffeur, qui me presente son permis de conduire. Le mec est agace, et je lui rappelle qu'il a peut etre une fille de mon age, et que si elle arrivait toute seule de nuit dans une capitale, il lui deconseillerait surement de monter en voiture avec n'importe qui. Je decide donc de descendre en meme temps que Rory, et, etant donne que je suis encore plus loin maintenant de mon hotel, je refuse de payer une course. Rory m'a donne 3$, et le gerant de l'auberge a appele un vrai taxi.

Nous partons donc a le recherche de l'hotel, qui a l'air vraiment loin. On se perd un peu, prend une autoroute dont on arrive plus a sortir, et apres une 1/2 heure de trajet, je donne tout ce que j'ai au chauffeur, ravie d'etre enfin arrivee a bon port.
Sauf qu'il y a un mais : la gerante de l'hotel n'a aucune reservation a mon nom, ni a celui de Florence. Je me suis trompee d'hotel. Je me suis trompee d'hotel, et je suis partie a l'autre bout de la ville, alors que j'etais a 5 blocs de la sation de bus !!!
Je laisse mon sac a l'hotel, et Anabel m'aide a aller retirer de l'argent. Elle a 36 ans et est deja grand-mere.  Elle vient du Nicaragua. Dans 9 mois, avec sa famille, elle va tenter sa chance en Espagne.
Si c'est partout pareil, retirer de l'argent au Costa Rica requiert beaucoup de patiente. Il m'a fallu au moins 20 minutes, alors que j'etais toute seule a la machine.
Bon, de la tout s'arrange. Un taxi vient me rechercher, me depose direct au bon hotel, j'ai de quoi payer, une chambre toute seule (ca faisait vraiment longtemps que ca ne m'etais pas arrive) avec meme une salle de bain et la tele ! Meme le poulet frit du snac chinois me semble alors super.
Je rencontre Florence et son copain, qui me remettent le petit medicament dont j'avais besoin.

Ouf !

Ce matin, je suis partie pour Santa Elena. Demain, je vais m'offrir une marche toute seule dans la foret a 6 heures du matin (je croise les doigts pour ne pas me retrouver encore entouree de serpents !), et demain soir, excursion dans un autre parc national pour aller voir plein de bebetes de nuit.
Il parait que les parcs grouillent de grenouilles et d'oiseaux fous, de tarentules grosses comme une main, de singes, de serpents. Il y a des rumeurs de crocodiles, mais celles la je refusuerai d'y croire (et pourtant...)
Je vous raconte ca bientot. Costa Rica, feux !

Bisous a tous !

3 janvier 2006

Ras le bus !

Rejoindre Granada ce soir a été une experience proche de la croix et la baniere. Le ventre vide, de surcroix, et ceux qui me conniassent bien savent que c'est le genre de truc qui ne participe pas a ma bonne humeur...

Sans surprise, le chicken bus dans lequel je monte est plein a craquer. Il part pour Managua mais doit passer par Granada. Bien.
Rapidement, un garcon se serre contre sa voisine pour me faire une place pres d'eux. Le type chargé d'encaisser le voyage passe, et je lui tend mes 100 cordobas (le trajet en coute 27). Il me bredouille un truc que je ne comprends pas, mais a la gestuelle, je pige qu'il me rendra la monnaie des qu'il en aura. Soit.

Le bus continue a se remplir, et ca devient vraiment impressionant. Quand le mec finit par repasser, un bon 1/4 d'heure plus tard, il me dit que oui, il va me les rendre mes 3 cordobas (radine...). Non, cher monsieur, il s'agit de 53. Le debat est lance, mon voisin ne se sent pas concerne du tout quand le mec essaye de le prendre a temoin. Je lui explique gentiment que je n'ai aucune raison de lui mentir, que je n'avais pas de billet de 50 sur moi, que par consequent une erreur de ma part est difficile a envisager. Je note aussi que mon voisin, lui, lui avait donné 50, et que bien que je ne doute pas de sa bonne foi, il a pu se tromper.
Au moment ou j'essaye de me faufiler dans la foule pour reclamer mon du au chauffeur, c'est deja l'epreuve. Tout le monde est entasse et la traversée releve du parcours du combatant. Le chauffeur n'en a rien a foutre, mais il va quand meme demander a mon voisin ce qu'il a vu, parce que le caissier affirme qu'il plaide en sa faveur, ce qui est faux.

Bon, je reprends ma place difficilement. A ce moment la, c'est 15 fois plus de gens qu'on aurait pu imaginer pousser en force dans ce bus qui montent. On frole l'incroyable. Les taxibrousse de Madagascar a coté, c'est les bus RCA de Cannes. Il devient impossible aux uns et aux autres de passer dans l'allée. A cote de moi se fige une bonne femme qui me fait tomber sur la tete un sac lourd a trois reprises. Elle me plaque de son ventre contre mon jeune voisin. Elle me fourre son coude dans l'oeil en maintenant mal son sac, que je ne vais pas tarder a me reprendre sur le coin du nez. L'odeur d'alcool ne tarde pas me parvenir.
Mon voisin, comme tout le monde, case ses membres ou il peut, mais je finis par me rendre compte que sa main est posée sur ma queue de cheval, de maniere plutot affectueuse. Je ne dispose pas de 4 cm pour retirer ma tete, et ne peux faire qu'un petit mouvement dissuasif.
La bonne femme completement bourrée, s'est mise a pleurer. Au moment ou je releve la tete, une goutte me tombe droit sur le front. Larme ou morve, j'aime mieux quand les gens gardent leur liquides organiques pour eux.
Apres deux ou trois eclaboussures, je crains qu'elle ne me vomisse dessus, et je me fraie un passage pour me lever a cote d'elle et abandonner mon voisin d'humeur romantique. Alors, elle ne se penche plus vers l'avant, mais vers la gauche. Elle saisit la main d'une autre femme (je me trouve entre les deux) qui ne la connait vraissemblablement pas, et lui caresse le bras comme si elle voulait la reconforter. A cote, je remarque qu'un autre homme a l'air completement saoul aussi.
A ce moment la, il est meme difficile de trouver suffisemment d'espace au sol pour poser ses deux pieds de maniere a garder l'equilibre. 10 minutes plus tard, c'est tout simplent de poser les pieds, quelque soit leur emplacement, qui devient chalenge. On est au moins 3 a macher sur mes tongs.
Ceux qui veulent sortir poussent de toutes leurs forces, au risque d'etouffer les enfants et plusieurs fois de me briser les os. Je respire profondement pour eviter la clautrophobie, et je crains que quelqu'un pete les plombs nerveusement, ce qui serait malvenu.
Mon arret approchant, il a bien fallu passer entre les gens. La mission : faire passer une balle entre les pieces bien imbriquées d'un tetris. J'en ai déchiré ma jupe, mais je suis contente tout de meme d'avoir reussi a la garder sur les fesses. Debout, je crains que quelqu'un m'y colle une main sallasse. J'apprends la dessus que le bus ne me déposera pas a Granada, mais a Masaya d'ou je dois en choper un autre. Ca fait deja 2 heures que ca dure. Bonheur...
Quand je finis par sortir, je redemande mon pognon au chauffeur et au caissier. C'est en sortant que je pete les plombs, et que je crie au bonhomme que je ne suis pas une putain de touriste americaine, que si il veut éviter ce genre de probleme il n'a qu'a rendre la monnaie sur le champs quand on le paye, et que j'ai besoin de mon argent pour prendre l'autre bus et un taxi. Comme s'est vrai, ca a du ajouter a ma force de persuasion. Tous les regards sont braqués sur moi, et le mec fini par me rendre mes sous.

L'autre bus ne tarde pas a arriver. Comme il est bondé aussi, je saute par l'arriere, suivant un type et mon sac. La, il n'y a que des hommes. Tous rient en gueullant, et nombre d'entre eux me dévisagent. Je tire comme je peux sur mon écharpe pour cacher mon décolleté, loin d'etre indescent. L'ambiance est aux marins, pirates, voir conquistadors déoguttants. Pour la premiere fois de mon voyage, je ne me sens pas en sécurité, je flippe. Certains gars me font des blagues en argo, et je ne comprends rien. Il fait nuit, je reve du bus numero 5 de Nice, blindé aux heures de pointes.
Arrivée a bon port, je m'offre le luxe d'un taxi pour éviter de nouvelles surprises.

Voila, ras le bus, c'était la chronique d'un coup de gueulle. Pour rejoindre le Costa Rica, c'est décidé, je pose mon cul dans un bus direct de premiere classe dans lequel tout le monde est assis. Le prochain message sera positif, c'est promis :-)

2 janvier 2006

Nicaragua - Jour de l'an a l'île Ometepe

pict0251Le choix était parfait pour une soirée loin des clubs bondés et des américains en furie.
L'île est d'un calme incroyable. C'est la plus grande île du monde a se trouver encerclée d'eaux douces. Deux volcans en emergent.

Nous avions du mal a debusquer une chambre pas trop pourrie et pas hors de prix a San Juan del Sur, et la, on est arrivés dans une auberge... vide un 31 décembre. A certains, ca aurait paru triste pour un jour de fête, mais pour moi, c'était parfait et inespéré. Enfin un jour de l'an calme, sans projet de fête completement extraordinaire, et inévitablement décevante.

A 17 heures, Raphael et moi nous souhaitons la bonne année a l'heure francaise, et nous debouchons une bouteille de rouge exquise, que je transporte depuis un moment (merci Pascal :-) )
Une familles de canadiens, Marie, David et leurs enfants Beky et Ben (18 et 16 ans), s'est joint a nous. Au programme de la soirée, barbecue au resto de l'auberge voisine.
Bon, c'est sur, ce n'était pas un soir de grande gastronomie, mais on a passé la soirée en bonne compagnie. Un chanteur a massacré quelques titres, heureusement pas trop longtemps, avant que qulequ'un ne dégotte un best off number 25 minimum des années 80. A minuit et des poussieres, tout le monde était couché, et seul un tout petit groupe est resté sur lapiste de danse, a coup de reggeaton, salsa, et Bob Marley.
Faute de jus de fruits, nous avons trinqué au rhum thé (pas si immonde en fait), et la soirée a pris fin avec un bain de minuit dans le lac.
J'ai pris comme résolutions de repartir tres vite en voyage apres mon retour, de profiter de toutes les occasions pour fuir la realite quand elle ne nous arrange pas, et de ne pas arrêter de fumer en 2006.

Pour la premiere journée de l'année, mes intentions étaient tres claires : ne rien faire. Ce a quoi je dois dire que j'ai été super forte. Même la douche froide, je l'ai évitée. J'ai donc passé la journée avec un bouquin, de hammac en rocking-chair, et de rocking-chair a terrasse pour petit plat ou petite biere.
Ce matin, nous sommes partis avec Raphael en balade a pied dans un parc naturel pres de la. Je suis étonnée que tout semble si sec. Je reconnais meme les odeurs de chez moi en été, et certaines plantes. Etrange, alors qu'autour du Nicaragua, tout n'est qu'humidité. Les points de vue sont bien jolis, et le calme me fait un bien fou.

pict0273

Malheureusement, je n'ai pas vu les singes, qui devaient pourtant être nombreux au rendez-vous. Par contre, j'ai frollé l'hystérie en me retrouvant encerclée de serpents. Raphael a repéré le premier devant lui. Pendant qu'il essayait de le faire fuire avec un baton et que je recule, j'en repere un autre juste a coté de moi. Il me faut une seconde pour réaliser que ca ne peut pas être le même, et reculer encore. La, un autre sur ma gauche, d'un diametre respectable, qui malgré ces courbes s'etale quand même sur environ un metre. Il est beige et marron, pas completement cylindrique, et avance vers moi comme si il se foutait royalement de ma présence. Rapide coup d'oeil a droite, et j'en vois un autre, différent, plus fin, le genre qui normalement pend aux arbres comme une liane. La, l'anxiété se transforme en panique, et j'invite Raphael a la seule solution qui me vient a l'esprit : courir. Solution stupide quand on est en tongs et qu'on pourrait bien marcher sur une des bestioles, mais entouré de serpents, vous voyez, on réfléchi vite.

Apres une petite biere pour se remettre de nos émotions, j'ai pris la route toute seule pour Rivas. Je vais surement rejoindre Granada ou la plage pour la journée de demain, avant de partir pour le Cosa Rica.

1 janvier 2006

Bonne année a tous !!!

Un petit message tout court pour vous présenter mes voeux pour la 2006eme...
Une santé de fer, que des bonnes nouvelles, chouettes oportunités, bonnes surprises, rencontres enrichissantes, éclats de rire, si ca se passe comme je vous le souhaite a tous, ca va etre le grand pied !!!

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