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Viaje en Centro America
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12 janvier 2006

La Fortuna, volcan Arenal

La premiere nuit a la Fortuna a été un peu agitée. Merci a Rachel, américaine dormant dans le même hotel que nous, qui a débarqué fin bourrée a 5 heures du matin pour bloquer sa clé dans la porte d'entrée. La morue a tambouriné a ma fenêtre, me disant avec son accent nul des trucs du genre "la llave, la llave, lo siento" ("je suis désolée"). Je ne voyais pas bien ce que je pouvais faire pour elle de l'interieur puisque sa clé a elle était toujours dans la serrure... Elle ne savait même pas ou était la réception de l'hotel ("A bon, elle est ouverte ?" "Ben non balourde, mais si tu reveillais les propriétaires qui pourraient peut etre t'aider plutot que les clients qui ne peuvent rien faire, non ?")
Quand elle a fini par rentrer en titubant, elle a ensuite fait encore plein de bruit de serrures depuis sa chambre. Je la soupsonne d'avoir essayé dans la serrure de sa chambre la clé de la porte d'entrée... Tu bois trop Sue Elen... Moi j'ai pété les plombs, et je suis allée me défouler sur sa porte a grands coups.

La pluie s'est enfin arrêtée un moment de tomber sur la Fortuna. La ville est tres moche : hotels, supermarches, agences de voyage. Mais les allentours offrent plein d'activités.

La premiere pour moi : la canopée. C'est un ensemble de tyrolienne, sur des cables de 400 a 800m. Ca, c'est vraiment le top. J'ai eu la véritable impression de voler. Dessous, le carde est merveilleux. Les cables surplombent la foret.
Curieusement, j'avais tellement envie de voler que j'ai été la plus téméraire du groupe. Je n'ai pas eu peur une seule seconde, alors qu'en général j'ai plutot le vertige. Pourtant, on m'avait dit que ca faisait monter l'adrenaline, et ca devait faire peur, une femme a abandonnee, et deux autres n'ont meme pas voulu commencer.
Bon, toujours est-il que moi j'ai adoré, et que ca m'a donné sacrément envie d'essayer le delta, ou le parapente, ou le saut en parachute, mais je veux voler encore !

pict0008

Le lendemain, je suis allée aux sources chaudes de Baldi. La, ils ont en fait canalisé les eaux thermales naturelles dans des piscines. Le bain est un bonheur, d'autant plus qu'au dessus, si on fait un effort pour ne pas voir l'hotel en construction, on voit le volcan. On passe du jaccuzi brulant (vraiment brulant...) aux eaux bien froides.

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En bas, une piscine est organisée autour d'un bar. La, on peut fumer sa cigarette et siroter un biere en petassant dans l'eau. Le luxe quoi...
Par contre, question bon gout... Ils ont carrelé ca en mosaïque, et les carreaux en damiers bleux et jaune, par endroit, ca fait vraiment cafet americaine...

Ces deux activités activités sympa m'auraient presque réconcilliée avec le Costa Rica, que je boude pour avoir vendu sa culture et son identité au touriste américain.

De retour a la Fortuna, je pars directement en minibus pour tenter de voir des coulées de lave du volcan Arenal. J'ai deja fait la meme excursion la veille, mais je n'ai rien vu a cause des nuages (et oui, ici aussi, c'est toujours nuageux...). Les américains, la aussi, m'avaient bien gonflée (au secours, je deviens vraiment raciste). Ils ne sont pas en voyage, mais en vacances. Ils ne savent pas regarder ce qui est joli si on ne leur met pas le nez dessus. Et si le volcan ne se montre pas, il ne savent pas l'écouter (parce qu'il gronde aussi) ou lever les yeux a la lune (par la, c'etait vachement joli, avec des nuages qui vont super vite et qui font des decors de scenes de loup-garroux). Au lieu de ca, ils font des blagues avec leur accent vulgaire, ricanent betement, et s'indignent quand auelqu'un leur demandent de se taire pour entendre le volcan.
C soir la, je m'endors dans le bus en moins de 5 minutes. Un sacré coup de barre ! Je n'arrive a émerger que quand j'entends un "oh!" ou "yeah!". Les nuages laissent par moments apparaitre la lave qui jailli d'un flan du volcan. Si les gens veulent bien se taire un peu, on entend ensuite le bruit des pierres qui roulent en retombant.
C'est assez impressionant, et je regrette d'avoir les yeux qui se ferment comme ca malgré moi.

De retour a l'hotel, je n'ai meme pas faim (tiens, curieux...) et je vais me coucher apres avoir aprtagé un verre de vin avec Sam (c'est vrai que je ne vous présente plus grand monde...). Et la, je comprends... La nausée, le ventre qui fait des bruits de siphon, la tête qui tourne. Il m'aura fallu attendre quelques heures quand même pour descendre en catastrophe de mon lit superposé de dortoir. J'ai fini la nuit dans le sofa du salon, entre duvet bien chaud, bouteille d'eau et bassine a portée de main.
Le lendemain, même combat. Je n'ai eu le courage de me lever que vers 19h pour ramper au supermarché chercher de quoi me nourir un minimum. Je regrette que les gens puissent te voir malade toute la journée sans venir te proposer un peu de leur repas, ou te demander si tu as besoin de quelque chose. Parceque oui, j'aurais bien eu besoin d'une bouteille d'eau, d'un coca ou d'un fruit. Une pensée encore pour Carlo qui s'est si bien occupé de moi a San Cristobal.

Aujourd'hui ca va mieux, meme si ce n'est pas encore la grande patate. Ce matin, j'ai quand même été faire un tour a la catarata, une chouette cascade.

pict0028

J'ai du mal a me décider sur la suite du parcours, je vous raconte ca vite.

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