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Viaje en Centro America
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4 décembre 2005

Guatemala - D'Antigua a Livingston

pict0279J'ai quitté Panajachel Samedi matin pour me rendre à Antigua. "Antigua", l'Ancienne. Ancienne capitale des espagnols, qui l'ont abandonnée après qu'elle ait été en partie détruite par plusieurs tremblements de terre. Elle est connue pour être un des plus belles villes d'Amerique latine, et mérite surement sa réputation. Mais à moi, il m'est dificile de la regarder avec un oeil tout neuf, parce que je suis toujours sous le charme de sa cousine San Cristobal de las Casas, au Chiapas. C'est qu'il y a du monde à Antigua. La ville est prise d'assau par les touristes, et je trouve qu'elle en perd un peu d'authenticité.

En arrivant, je me suis offert le petit plaisir européen d'un capuccino sur un banc public, où j'ai rencontré Vito et Edgar, deux motard guatémaltèques super sympa, qui m'ont emmené visité le village de Santa Maria, à 12 km de là. Sur la route, je découvre un panorama merveilleux sur le volcan. J'ai une affinités particulière pour ces villes entourées de paysages montagneux : Oaxaca, San cristobal et Antigua. On ne s'y sent pas enfermé.

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Avec les préparatifs de Noel, la ville est en fête. Noel, pour moi, c'est un peu abstrait cette année, mais je me suis régalée d'un concert de musique classique et d'Opéra sur la place principale, et je m'amuse de voir les indigènes vendre des girlandes clignotantes sur les marchés. Dimanche, un défilé de Noel épouvantable mais hillarant a traversé le centre ville. Ce sont des marques qui ont fait leurs chars : on y va donc de l'homme déguisé en pile à la troupe de jolies poulettes autour de LA marque du pays, la bière Gallo, le camion habillé en Cochonou local, etc... Le tout au rythme du raggaton (est-ce que quelqu'un sait comment ca s'écrit ?), de la célèbre "Que paso" (en Europe aussi on vous l'envoie en boucle ?), voir même de dance, dans des enceintes saturées. Tout le monde se prête à la fête, les gens portent des casquette à l'éfigie des marques, j'ai même vu des sortes de courrones des rois jaunnes fluos !

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C'est vai que la ville est ravissante, avec ses ruines de l'epoques coloniales. J'ai visite le couvento de las Capuchinas. Un calme fou dans une ville en mouvement.

pict0330Le lendemain, direction le volcan Pacaya. Comme le site est difficilement accessible, et qu'on doit y etre tot pour avoir une bonne visibilité, je dois passer par une agence et me joindre à un groupe. Depart a 5h30 du matin (aïe !). Lórganisation (laquelle ??) laisse à désirer, il est question de ne plus partir, parce qu'on n'est pas assez nombreux, et que ca pose des problemes de rentabilité. Finissons tout de meme par decoller, avec plus d'une heure de retard (c'etait bien la peine de se lever avant le soleil...)

Je rencontre Francois, un francais, avec qui rapidement, nous jouons à semer le groupe en ricanant (il y a derrière nous un américain qui va y laisser son coeur). L'ultime cote, je dois dire que moi aussi j'en chie. Super raide, et tout dans la poussière de lave. Comme sur une dune, à chaque pas, tu t'enfonces et redescends un peu...

Arrivés en haut, le spectacle est total. On monte complètement DANS le cratère fumant ! Un autre, plus petit, est plein de lave. Malheureusement, difficile à voir (bien qu'on puisse se mettre debout au bord du cratère !!!), parce que l'odeur de souffre empèche de rester plus de quelques secondes. Le volcan souffle ses gazs, C'est super impressionant ! Je me souviens du Piton de la Fournaise, à la Réunion, dont on bloque le large périmètre dés qu'il se réveille; ça me fait sourire...

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Redescendant du volcan, j'ai rendez-vous avec Pauline, autre membre d'hospitality club, qui vit au Guatemala depuis 3 ans. On se retrouve autour d'un café frappé (mon pêché mignon d'ici), avant de pqrtir ensemble à Guatemala cuidad en "chicken bus", ces vieux bus scolaires américains. C'est pendant qu'on marche dans la capitale, pour changer de bus, moi avec mon gros sac sur le dos, que Pauline choisit de me raconter les aventures de ses amis qui ont étés kidnapés, des crimes, et autres joies guatémaltèques, me précisant aussi que là, ça va parce qu'il est tôt, mais que le quartier n'est pas des meilleurs. Rassurant...

pict03392Pauline n'a peur de rien. Elle s'est posée au Guatemala après un tour du monde, qu'elle a fait en bonne partie en stop et camping sauvage.

Le soir, nous allons dîner chez son ami Juan Carlos et sa femme Maria José, eux aussi membres d'hospitality club. Accueil chaleureux et soirée très agréable, encore merci.

Pauline doit prendre la route le lendemain pour Rio Dulce avec des amis. Ils me proposent de m'avancer un peu pour me laisser à un croisement à une soixantaine de kilomètres de Guatemala ciudad, où je pourrais prendre mon bus pour Tikal. Départ en monospace, mieux que le bus... A bord : Pauline, évidemment, Odile, maman de Marie et Julia, 12 ans, et de Vadim, 5 ans, Philippe, moitié d'Odile et papa de Vadim, et Maud, copine de tout ce petit monde. Le voyage se fait dans la bonne humeur ("Maman, c'est quand qu'on arrive ? C'est quand bientôt ?"), et je décide de me joindre à eux pour la visite de Rio Dulce.

Premier arrêt, Quirigua, superbe site maya perdu dans d'immenses bananeraies, composé essentiellement de stèles sculptées. Evidemment, en bus, ça m'aurait pris une journée au moins...

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On arrive en fin de journée au dessus du Rio Dulce, qui s'étend langoureusement au travers de la forêt tropicale du lac Izabal à la mer. Voyage familial oblige, on oublie l'hostal miteux à 2€, et on se pose dans un chouette bungalow sur pilotis, perdu dans la verdure.

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Le lendemain, on file vers le lac à la découverte de cascades sulfureuses. Le grand pied : des cascades bouillantes.qui se jettent dans le fleuve glacé. Le tout dans un décor de jungle, et sous la cascade, nous en remake de Tahiti douche !

En début d'après midi, un homme vient nous prévenir que des attaques armées ont eu lieu la veille sur la route du retour, et nous conseille de ne pas rentrer trop tard (en même temps, la veille, ça s'est produit à partir de 10 heures du matin...) Là, le débat s'ouvre : en cas de problème, deux options : 1. s'arrêter en donner tout ce qu'on a (je vote pour celle là); 2. profiter des nombreuses tonnes du monospace pour foncer dans le tas et poursuivre notre route, au risque de se fqire tirer dessus. Philippe a l'air de pencher pour la deuxième solution, et je prie le ciel pour qu'on ne croise personne.

Quelle est ma tête quand après plusieurs kilomètres de route peinarde, je vois au milieu de la route une bonne vingtaine de mec armés jusqu'au dents (je ne m'y connais pas trop, mais je crois que ce sont des fusils à pompe). Le temps de sentir des frissons froids me pqrcourir le dos, on comprends que ce sont des militaires. Bon, la peur redescend, mais je reste glacée à la vue de tant d'armes, et de la tronche des mecs. Sont pas là pour rigoler ! Contrôle des papiers. On ne peut présenter que la moitié de nos passeports, et les papiers du tank sont eux aussi retés à l'hotel... Heureusement, Pauline, avec son accent guatémaltèque parfait, explique qu'on a tout laissé en lieu sur parce qu'on nous avez prévenus que des vols armés avaient lieu,sur le site. Moi, je suis bouche bée de constater que la haut, au dessus de la colline, il y a d'autres types armés cahcés derrière des rochers. Hum, tendu, le Guatemala ?

Bon, on nous laisse partir sans même devoir payer un backchich.

Le soir, ambiance fêtarde au bungalow, photos à l'appui.

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Jeudi matin, nous décollons à bord d'une lancha (bateau à moteur), pour rejoindre la ville de Livingston, en bord de mer, par le fleuve.Au long des rives, sous les palmiers et palétuviers, entre les cabanes de pêcheurs (tiens, ça me rappelle quelque chose ça), on découvre la mangrove, les iguanes, aigrettes, et autres oiseaux rigolos.

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Livingston est connu pur son rythme "yeah man, rastafari..." Elle est peuplée par les Garifunas, peuple noir descendant des escalves introduits dans les caraïbes par les espagnols et les anglais. La ville, le long du fleuve, a cet air de village déglingué, avec ses maisons tordues en couleurs et sa nonchalence. Bon, coté plage, malheureusement, c'est pas réjouissant. Le sable est gris, il y a pas mal d'algues, et l'eau est tellement trouble qu'on ne peux pas y voir ses propres pieds.

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Ici, la petite famille et Maud s'offre le luxe d'un second chouette hotel, et Pauline m'accompagne à dormir avec les cafards dans un truc plus dans mes moyens.

pict0138La journée suivante, redépart en lancha (ah oui, avantage d'être nombreux, on a notre propre lancha pour trois jours), pour d'autres cascades. Avec le temps gris, les caraïbes prennent un air reposant qui me plait plutôt bien. La balade pour accéder au sommet des cascades se fait les pieds dans l'eau et la caillasse. Le voyage ne m'a pas rendue plus dégourdie pour se genre de marche, et je ne suis pas beaucoup plus rapide que le petit Vadim. C'est que, merde, sans tongs, ça fait mal, et avec tongs, ça glisse, et on se tord les pieds. Bon, ça vallait largement le coup, parce que la haut nous attendait un chouette bassin pour se baigner.

J'ai quitté ce matin tout ce petit monde pour prendre la route de Flores, pres de Tikal, au nord du pays. Un grand merci a tous pour leur chouette compagnie !

Des nouvelles bientot. S'il vous plait, vous aussi, continuez a me donner des nouvelles !

Grosses bises

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Commentaires
L
Oui c'est le nom que l'on pourra vous donner quand vous écribez votre livre. je vous lis jalousement tou en sachant que je ne pourrais jamais faire ce voyage remplit d'aventures. A bientôt gaston un parisien qui c'est aventuré en Bretagne il y a trente et un an et qui y a posé ses valise.
P
Salut Marion !<br /> <br /> Je viens de passer une bonne heure sur ton blog et je me suis bien fendu la poire ! Super bien ecrit, j'adore ! J'espere que tu vas bien, je me trouve actuellement en Australie dans une famille pour les fetes de fin d'annees, c'est trop top !<br /> ici pas de "chapulines" mais j'aime bien quand meme ! <br /> je t'embrasse, Bonne annee !<br /> Pascale
V
je suits avec beaucoup d'intérêt toutes tes aventures dans ces paysages féeriques. Ca me fait saliver...Putain, c'est vraiment le panard tout ça ! Tu vas revenir avec plein de choses extraordinaires dans ta p'tite tête... J'arrive dès demain...(ce serait si bien). En tous les cas, profite bien bichette et à très bientôt. Virginie
P
reggaeton....<br /> bises cocotte bonne continuation
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